Tout le monde a sa propre définition du développement personnel et selon ses détracteurs, c’est devenu un business avant tout, une vague de coaching dans le domaine ayant fait son apparition depuis quelques années (accusée de profiter de la détresse émotionnelle des gens).

Pour moi, le développement personnel est simplement un ensemble de pratique dont le but est d’améliorer la qualité de vie.

PNL, pensée positive, méthode Coué, autant de grands noms du développement personnel dont vous avez sans doute déjà entendu parler.

Sous ces appellations parfois compliquées se cache pourtant quelque chose de très simple, car le développement personnel tel que je le vois à titre personnel, c’est l’art de voir le verre à moitié plein.

Quel est le but du développement personnel ?

De manière très pragmatique, le développement personnel demande à ses « disciples » de prendre du recul et se demander sur quels axes ils peuvent améliorer leur potentiel.

Comment améliorer son développement personnel ?

De 1001 manières ! Tous les domaines entrent en jeu et on pourrait considérer de « personal growth » le fait de :

  • acquérir une nouvelle compétence
  • apprendre une langue étrangère
  • lire un livre
  • se crée une routine sportive
  • devenir meilleur communicant
  • devenir plus à l’aise avec le fait de se sociabiliser
  • faire un voyage
  • ….

Les dangers du développement personnel

Ce qui revient souvent, c’est que le développement personnel permet de « devenir une meilleure version de soi-même« .

Le philosophe suisse Alain de Botton dénonce les dérives de ce leitmotiv en expliquant que le désir de vouloir mener une vie extraordinaire conduit au mal-être de nombreuses personnes.

Le terme devenir signifie implicitement que nous ne sommes pas dans « l’être ».

Il dit que dans les librairies américaines, on trouve principalement deux types de livres de développement personnel, « comment faire de l’argent » et « comment faire face à la faible estime de soi ».

Le problème selon lui, c’est que les deux sont liés, puisque l’on nous explique que l’on peut faire un million en une après midi, comment ne pas avoir un problème d’estime de soi si l’on n’y parvient pas ?

Alain de Botton insiste sur le fait que la grande majorité d’entre nous est vouée à vivre une « vie ordinaire », et qu’une vie ordinaire est une belle vie.

Toujours selon lui, nous vivons une épidémie de mal-être engendrée par l’attente que nos vies soient fantastiques.

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