musique zen

La musique zen, une manière simple d’améliorer son quotidien

Aujourd’hui, nous vivons dans un monde où nous sommes de plus en plus soumis à un rythme effréné et où le maître mot est productivité, ce qui génère pour beaucoup des situations anxiogènes, de la fatigue, du stress, une baisse de la concentration, etc.

Alors, pourquoi ne pas écouter de la musique zen pour se ressourcer ? Pourquoi ne pas utiliser ce type de musique comme moyen de relaxation ?

Après tout, s’il y a bien quelque chose d’universel, c’est la musique ! Des études anthropologiques montrent en effet que toutes les cultures en pratiquent et en écoutent.

De plus, un sondage indique que nous en écoutons en moyenne 1 h 30 de musique par jour, les occasions pour le faire étant multiples : au réveil, dans les transports, des fois au travail, en faisant du sport ou tranquillement chez soi.

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On dit que « la musique adoucit les mœurs », mais il semble que l’écoute de musique zen aille bien au-delà et puisse avoir des effets positifs, tant sur le plan du corps que de l’esprit.

Mais avant de pouvoir parler des bienfaits potentiels de la musique zen, il faut d’abord essayer de la définir, en dressant un bref historique de son utilisation curative dans le passé, puis en observant si elle possède des caractéristiques qui lui sont propres.

Ensuite, il conviendra d’expliquer son action sur le corps humain pour en déduire les moments de la vie quotidienne sur lesquels elle peut avoir un effet positif.

Enfin, nous je vous donnerai un certain nombre de playlists YouTube (petite astuce à ce sujet, vous pouvez utiliser ce convertisseur pour télécharger les musiques zen de Youtube sur votre ordinateur, afin de les écoute partout, avec ou sans connexion internet) et./ou d’outils pour en écouter.

La musique zen, qu’est-ce que c’est ?

D’un point de vue strict, ce serait la musique associée au zen, qui est la branche japonaise du bouddhisme mahāyāna et qui met l’accent sur la méditation effectuée dans la posture assise appelée zazen.

Mais aujourd’hui, on parle plutôt de musique zen dans le sens plus large de musique relaxante, ce qui nous amène à nous poser les questions suivantes : quelles sont les musiques considérées comme apaisantes que ce soit historiquement ou structurellement ? Ont-elles des caractéristiques spéciales ou bien diffèrent-elles selon les individus ?

1. Un peu d’Histoire

Dans l’Antiquité, les Égyptiens pensaient qu’une maladie était un déséquilibre vibratoire que la musique pouvait corriger.

Les Grecs, quant à eux, faisaient l’apprentissage de la musique en tant que matière médicale, Pythagore relia même mathématiques et musique pour définir ce qu’est une suite harmonieuse de sons, cette suite étant ensuite utilisée pour guérir « les maladies du corps et de l’âme ».

En Chine, on a trouvé un traité datant d’il y a 5000 ans expliquant les effets des notes de musique sur le corps et les viscères.

Les bouddhistes, les hindouistes, les sikhs et les brahmanes définissent le son « Ohm », que l’on entend dans leur musique, comme le son originel à partir duquel l’univers a été créé.

En 1558, Giambattista della Porta dresse une liste des utilisations thérapeutiques de la musique observées dans son livre « La magie naturelle » :

  • Terpandre, musicien et poète grec du VIIe siècle av. J.-C., utilisait la musique pour guérir de graves maladies
  • Asclepiade, poète grec du VIe siècle av. J.-C., guérissait les sourds avec une trompette et étouffait les débuts de révolte grâce à son chant
  • Herminius de Thèbes soignait quant à lui les douleurs des hanches et des cuisses avec de la musique
  • Hérophile l’utilisait pour diminuer l’intensité des douleurs des infirmes.

Enfin, au début du XXe siècle, on disait que le violon avait pour effet de calmer les kleptomanes.

L’idée que l’on peut tirer de cela est que la musique a toujours été considérée comme ayant des vertus thérapeutiques, même si ces phénomènes n’étaient pas explicables à l’époque.

Ces dernières décennies, de nombreuses études ont été menées pour essayer de comprendre les effets de la musique sur l’organisme humain.

2. Quelles sont les caractéristiques de la musique zen ?

Si l’on s’intéresse de plus près aux types de musique considérées comme relaxantes, on cite souvent :

  • Certaines musiques traditionnelles de Chine ou d’Asie, d’Inde (raga), d’Himalaya (celles des moines tibétains)
  • Des compositions de musique classique : Mozart, Haendel, Saint-Saëns, Haydn
  • Les chants grégoriens
  • Du jazz, notamment Keith Jarrett, Jan Garbarek ou Terje Rypdal
  • De la musique électro dite d’ambiance

En outre, on constate que certains instruments de musique semblent plus appropriés que d’autres pour jouer de la musique relaxante, on pense notamment :

  • Au bol tibétain qui peut être utilisé comme percussion ou comme instrument harmonique. Le fait d’être normalement composé de 7 métaux différents lui donne une grande richesse harmonique.
  • Au bol de cristal, version moderne du bol tibétain
  • Aux clochettes tibétaines ou « tingshas » qui produisent un son pur, cristallin, qui se prolonge
  • Au tambour
  • Au gong
  • Au didgeridoo, qui est à la base un tronc d’eucalyptus creusé par les termites
  • Au hang, instrument de musique inventé il a y moins de 20 ans en Suisse qui s’inspire de plusieurs instruments traditionnels
  • À la flûte
  • Au piano
  • À la harpe

Dans les productions de musique zen modernes, on constate que sont souvent ajoutés des sons de nature comme le chant des oiseaux ou des criquets, le bruit de la pluie, des vagues ou d’un ruisseau.

Leur but est de rappeler des souvenirs agréables ou un sentiment de sécurité.

Ces listes de styles musicaux et d’instruments semblent hétéroclites, mais les scientifiques ont trouvé des points communs et expliquent la manière dont ces musiques agissent sur le cerveau.

Pour comprendre, remémorons-nous d’abord ce qui définit principalement la musique :

  • les effets harmoniques, c’est-à-dire les notes de musique : ils émettent des fréquences auxquelles le corps humain est sensible
  • les effets rythmiques, c’est-à-dire l’impact du rythme et de la répétition des notes sur l’homme

Ainsi, si l’on reprend la liste des musiques considérées comme zen, on s’aperçoit que sur le plan des effets harmoniques, ces musiques ont une tendance à jouer une note longue ou en continu sur laquelle peuvent être faites des variations, et que sur le plan des effets rythmiques, elles ont un tempo assez lent.

La raison est simple : les musiques qui détendent sont celles qui font ralentir l’activité cardiaque. Pour y arriver, le tempo idéal a été établi aux alentours de 70 battements par minute, c’est-à-dire la fréquence cardiaque moyenne d’un adulte.

En effet, il semblerait que notre rythme cardiaque et notre pression artérielle s’ajustent au rythme de la musique, c’est ce qu’ont démontré des neuroscientifiques japonais de l’université de Tsukaba en observant une augmentation de la production de dopamine (hormone liée au plaisir, la même qui est sécrétée après la prise de drogues ou après avoir mangé du chocolat ) chez des souris écoutant Mozart, dont une des conséquences est la baisse de la pression artérielle.

De la même manière, des chercheurs italiens et anglais ont conclu de leurs études que la fréquence respiratoire et la fréquence cardiaque s’adaptent au rythme et à la complexité de la musique, sans doute à cause de la stimulation du système nerveux sympathique.

L’effet de la musique zen sur le cerveau

Si l’on sait maintenant que la musique zen est une musique avec un tempo proche de la fréquence cardiaque et des notes longues ou continues, il faut désormais expliquer l’effet qu’elle a sur le cerveau humain.

Dans les différentes zones du cerveau, l’influx nerveux fonctionne de manière plutôt cohérente et en rythme : les neurones s’activent plus ou moins ensemble d’un coup, se calment, puis s’activent à nouveau.

Le rythme auquel les neurones vont s’activer peut être traduit sous forme d’ondes et indique l’intensité de l’activité cérébrale : plus la fréquence des ondes est élevée, plus l’activité cérébrale est forte.

On distingue ainsi 5 types d’ondes classées selon leur fréquence en hertz (Hz) :

  1. Ondes delta : jusqu’à 4 Hz, elles caractérisent le sommeil profond, sans rêves
  2. Ondes thêta : de 4 à 8 Hz, elles indiquent généralement un état de somnolence, de méditation profonde ou d’hypnose
  3. Ondes alpha : de 8 à 14 Hz, elles correspondent à la relaxation légère, à la méditation et à l’éveil calme
  4. Ondes bêta : de 14 à 30 Hz, ce sont les ondes des activités courantes et des rêves
  5. Ondes gamma : au-dessus de 30 Hz, elles sont normalement le signe d’une grande activité cérébrale

Des éléments extérieurs peuvent avoir un impact sur la fréquence des ondes cérébrales, de manière positive ou négative.

C’est là qu’intervient la musique zen : en induisant la production d’ondes alpha, ce qui correspond à l’état de relaxation léger ou méditatif, et en favorisant leur synchronisation, ce qui a pour conséquence une hausse des performances intellectuelles, l’hémisphère gauche (logique) étant stimulé de la même manière que le droit (créativité).

Précision importante : pour que la musique zen ait véritablement des effets bénéfiques sur vous, il faut qu’elle vous plaise.

Cela semble bête, mais c’est crucial : ce n’est pas parce qu’une musique est considérée comme agréable par la plupart des gens qu’elle le sera forcément pour vous, même si elle correspond aux critères évoqués ci-dessus.

Par exemple, certaines musiques zen peuvent contenir des bruits d’orage, si c’est apaisant pour la plupart d’entre nous, cela peut être angoissant pour d’autres. Ainsi, n’insistez pas si la sonorité d’une musique zen vous dérange, changez de suite, sans quoi les effets pourraient finir par être négatifs.

Dans quelle situation faut-il écouter de la musique zen ?

bienfaits musique zen

L’écoute de musique zen est généralement salutaire, il n’y a pas de contre-indication.

Néanmoins, elle est particulièrement adaptée pour :

  • Réduire le stress, l’énervement et la colère. Les Anglais l’ont compris puisque la diffusion de musique douce dans le métro de Newcastle a permis de faire baisser le nombre d’actes de vandalisme et d’agressions.
  • Méditer plus facilement et de façon plus profonde, grâce au ralentissement de la respiration
  • Pratiquer le yoga, pour ralentir la respiration et donc pouvoir tenir les poses plus longtemps
  • Relaxer le corps, que ce soit dans un bain, un spa, en faisant de l’acupuncture, un massage ou une session de Reiki
  • S’endormir plus rapidement et plus profondément. Avis aux parents : ceci s’applique aussi aux bébés et jeunes enfants qui y perçoivent un sentiment de sécurité, c’est peut-être la solution miracle dont vous avez besoin ! D’ailleurs, on rappelle qu’une demi-heure de musique classique tous les jours est obligatoire pour les jeunes écoliers de Floride (loi 660) afin de les aider à s’endormir au moment de la sieste.
  • Réduire la douleur, grâce à la production de dopamine
  • Mieux se concentrer au travail. Dans tous les cas, mais celui-ci en particulier, il est préférable d’éviter que la musique contienne des paroles, ce qui aurait tendance à attirer l’attention de votre cerveau dessus (ou alors, choisissez des paroles dans une langue totalement inconnue).
  • Lire et étudier, car l’ensemble des zones du cerveau sont sollicitées de la même manière
  • Améliorer sa créativité. En effet, la plupart du temps, nous faisons fonctionner notre hémisphère gauche, celui de la logique, et avons tendance à délaisser le droit, d’où proviennent la créativité et l’intuition.

Le cas particulier du bruit blanc

Le bruit blanc n’est pas considéré à proprement parler comme de la musique zen, mais il semblerait posséder certains bienfaits, il constituerait notamment une aide notable à l’endormissement pour certaines personnes, sans que l’on puisse expliquer avec exactitude comment il fonctionne.

Pour le définir, faisons une analogie avec la lumière.

La lumière blanche est la résultante de la superposition des ondes du spectre visible. De la même façon, le bruit blanc est la résultante de la superposition des fréquences auditives, une sorte de bruit total.

Ainsi, il capte et accapare notre attention, notre cerveau a alors tendance à ne plus capter les autres sons, plus nuisibles, et à produire des ondes lentes favorisant le sommeil.

Où trouver de la musique zen ?

Sur Youtube :

Sur Spotify :

Grâce à certaines applications mobiles :

Brain.fm est une application jouant de la musique générée par une intelligence artificielle dont l’effet est d’améliorer la concentration, de se relaxer rapidement, de s’endormir facilement après 15 minutes d’utilisation. Les 10 premières sessions sont gratuites.

Relax Mélodies : Sommeil, Méditation et Détente est une application très simple proposant différents moyens pour se relaxer : sons de la nature, mélodies, méditations et bruit blanc. L’application contient un certain nombre de sons et musiques de base, avec la possibilité d’en acheter d’autres. C’est l’application la plus populaire en ce qui concerne la musique zen puisqu’elle a déjà été téléchargée plus de 40 millions de fois !

Brain Waves – Binaural Beats est une application pour stimuler votre concentration, méditer ou se relaxer. Vous allez créer puis sauvegarder vos propres fréquences en fonction des ondes que vous voulez que votre cerveau produise. Les sons sont générés en temps réel, évitant ainsi toute coupure du son.

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QUI SUIS-JE ? Namaste ! Je m’appelle Reyhana et mes origines sont un mélange d’Inde et de Laos. J’en suis fière, et grâce à elles, j’ai eu l’occasion de voyager, j’ai pu m’ouvrir très tôt à l’éveil (non pas religieux, mais spirituel) en m’intéressant de plus près au Bouddhisme, à l’hindouisme, mais aussi à la méditation que je pratique énormément au quotidien. La spiritualité est souvent moquée et confondue avec une pratique d’illuminé, pourtant nombreux sont ses bienfaits, surtout dans notre monde moderne où tout est rapide et dans lequel nos sens sont sur sollicités. Cela fait maintenant plus d’un an que j’ai ouvert ce blog pour vous faire partager un peu de mon univers et vous donner des conseils pour vous initier et progresser. Ce blog n’a rien de moralisateur, au contraire ! C’est un espace ouvert à la critique et à l’échange, dans la lignée des principes de mon éducation. Après tout, je ne suis qu’une « gamine » de 24 ans, en paix avec elle-même et les autres, qui aime partager et surtout recevoir. Sur le plan un peu moins mental et plus physique, je pratique assidûment le Yoga et je suis végétarienne. Voilà, c’est déjà pas mal pour un début, pour faire plus amples connaissances, c’est à côté => « Nos pensées, nos paroles et nos actes en harmonie » – Ghandi